mercredi 8 octobre 2003, par Morel Raymond
(WSIS)
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Concernant les repères importants pour ce Sommet comme :
L’historique
La communauté internationale a décidé d’organiser un Sommet mondial sur la société de l’information qui se tiendra en deux phases : à Genève du 8 au 12 décembre 2003 et à Tunis du 16 au 18 novembre 2005.
L’origine du Sommet Mondial sur la Société de l’Information
D’une part, la Résolution 73 de la Conférence des Plénipotentiaires de l’UIT (Minneapolis, 1998, d’autre part, la décision de la conférence de Bamako 2000, (Déclaration de Bamako 2000) organisée par la Société Civile, qui proposait expressément l’organisation en 2003 à Genève d’un Sommet mondial sur la société de l’information. et enfin les résolutions des Nations unies en automne 2001 (Résolution 56/183) et en décembre 2002 (Résolution 57/238).
Objectifs
Le Sommet s’intéresse à l’adoption de deux documents cadre :
Lieu, date et participation
Participation
Le Sommet réunira des chefs d’Etat et de gouvernements, des représentants des parlements et des pouvoirs locaux, des représentants de la société civile, des dirigeants du secteur privé et les organisations internationales concernées (c’est là que réside la nouveauté indépendamment du thème par rapport aux Sommets du Xxe siècle).
Processus préparatoire
Le processus préparatoire se déroule à travers deux mécanismes :
Un Sommet " Gouvernemental PLUS "
La société de l’information ne peut se mettre en place sans l’active contribution de la société civile, des pouvoirs locaux et du secteur privé. Cela suppose d’innover une nouvelle forme de dialogue entre les Etats et les autres partenaires concernés.
Les modalités de cette ouverture préfigure la nouvelle gouvernance dans la société de l’information - seront l’un des principaux enjeux de ce premier Sommet du XXIe siècle.
Mise en place d’un Bureau international de la Société Civile
Une initiative de la SATW : la création de la Commission ICT
L’Académie suisse des sciences techniques (SATW) a pris l’initiative de mettre sur pied un think-tank qui englobe et explore les thématiques abordées lors du sommet mondial de l’information. La Commission ICT de neuf membres principalement issus du Conseil scientifique (WBR ou Wissenchaftliches Beirat) a invité plusieurs dizaines de spécialistes nationaux et internationaux à se pencher sur les contenus de propositions scientifiques, pédagogiques, ou éthiques.
Sur le plan suisse dans la perspective de WSIS
En effet, dans le contexte de la SATW et relativement aux préparatifs liés au Sommet mondial de la société de l’information (WSIS), la Commision ICT a d’abord organiseé un premier Workshop en octobre 2002 à Muenchenwiler et un deuxième Workshop en février 2003 à Gwatt dans le cadre des Journées de Réflexion de la SATW.
Ces séances trans-disciplinaires ont duré chaque fois deux à trois journées, avec production de positions ou d’actes. L’ensemble s’est inscrit dans une démarche dont la traçabilité et les choix sont transparents grâce aux documents produits .
Trois activités ont émergé assez vite : sur le plan suisse : aider à la prise de conscience de l’événement WSIS, sur le plan international, possibilités de proposer une conférence dans le cadre de WSIS sur une thématique spécifique et développer des projets sur le moyen terme liés à la problématique du Sommet.
Trois thématiques prioritaires
En tenant compte des différents contextes décrits ci-dessus, trois thématiques ont été retenues :
Remarquons que ces domaines ne sont pas exclusifs entre eux d’une part et que le fait de les prendre comme prioritaires n’est en aucun cas une limitation de la notion de Société de l’information d’autre part (cf. par exemple les Thèmes proposés par WSIS, les 10 priorités de e-Europe de l’EU, les développements de e-Business, etc.). Il y avait cependant une certaine logique à démarrer ces workshops sur ces trois domaines.
La SATW dans son rôle de conscience technique de la nation
L’Académie suisse des sciences techniques est l’une des quatre académies suisses. Il lui incombe de s’exprimer lors de choix de société qui sont englobés dans le champ de compétences qu’elle représente. Tel est le cas avec un enjeu aussi profond et important que celui de la société de l’information. La SATW en profite pour réaliser des prestations complexes pour le compte de la Confédération suisse dans son nouveau rôle de mandataire dans cadre de missions gouvernementales limitées dans le temps.
Le cadre de travail de la SATW s’étend de 2002 à 2005 au moins, avec la possibilité pour la SATW de poursuivre une action en profondeur dans le cadre de sa Commission ICT (information & communication technologies, nouvelles technologies de l’information) jusqu’en 2009 au moins.
Dans les préliminaires du Sommet on trouve beaucoup de questionnements du type :
Afin d’accompagner la réflexion des outils émergent des synergies développées par la Commission ICT, par exemple la CPTIC’s WHEEL (C pour Concept, P for Prototype, T for Think, I for Innovate and C for Communicate). Partant de quatre compétences sur un domaine X :
et désirant maîtriser quatre thèmes :
la roue du bateau (barre) donne une excellente métaphore pour aborder les questions rappelées ci-dessus. On peut l’illustrer de la manière suivante quand X = la formation des enseignants par rapport à ICT,
Il est évident que le libellé du centre du schéma ci-dessus peut abriter d’autres formulations comme : e-health, digital divide, liberty of speech, copyrights, security, etc. et donner lieu ainsi à d’utiles exercices de prospective.
Voici, comme le disent les organisateurs de WSIS, un certain nombre de questions auxquelles la communauté internationale devrait apporter des réponses. Chaque individu est concerné par ce Sommet. Chacun a la possibilité de s’exprimer sur les thèmes qui devraient être abordés lors de ce Sommet.
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