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Report 2002

vendredi 7 mai 2004, par Morel Raymond


Naissance de la Commission ICT de la SATW

lors du Workshop de Muenchenwiler

(23-26 octobre 2002)

http://www.webroulotte.ch/WSIS/MUENCHENWILER.htm

Contexte

Création de la Commission ICT

Dans le cadre du Conseil scientifique (WBR) de l’Académie suisse des sciences techniques, il a été décidé au premier semestre 2002 de créer une Commission ICT. R. Morel a été chargé de mettre en place cette nouvelle structure. Après un certains nombre de contacts préparatoires, il est prévu d’établir ce dispositif à partir de trois groupes de travail, chargés chacun d’une thématique prioritaire. A cet effet, actuellement, MM.Michel Roulet, Pierre-André Bobillier et Antoine Geissbuhler ont accepté d’aider et de contribuer à cette nouvelle construction.(cf. document en annexe intitulé "Commission ICT de la SATW")
Sur le plan suisse dans la perspective de WSIS

Dans le contexte de la SATW et relativement aux préparatifs liés au Sommet mondial de la société de l’information (WSIS) une Task Force a été mis sur pied lors des Journées de réflexions des 18-19 juin 2002. R. Morel a été sollicité pour animer un petit groupe qui a rassemblé rapidement et spontanément MM. Fulvio Caccia et Antoine Wasserfallen. Après la réunion du 1 juillet des premières propositions ont élaborées avec transmission au Président et au Secrétaire général de la SATW. Le contact avec le Comité de la SATW a été assuré par F. Caccia, vice-président. Les contacts se sont poursuivis durant l’été et plusieurs synergies ont été proposées allant dans le sens du Workshop d’octobre 2002 à Muenchenwiler.
Sur le plan international dans la perspective de WSIS

La Task Force SATW mise en place en juin a rapidement pris contact au début juillet avec M. Guy-Olivier Segond, Ambassadeur spécial auprès de l’IUT pour mieux connaître les possibilités de contribuer dans le contexte de la préparation de ce Sommet. Trois activités ont émergé assez vite : sur le plan suisse aider à la prise de conscience de cet événement, sur le plan international, possibilités de proposer une conférence préparatoire sur une thématique spécifique et/ou un projet à développer sur le moyen terme à nouveau sur une thématique spécifique.
Elaboration d’un projet international sur des thématiques prioritaires

Etroitement proche de la problématique de WSIS, la conférence SECIII ’2002 de fin juillet 2002 sur la thématique "Social, Ethical and Cognitive Issues of Informatics and ICT" a donné la possibilité à plus d’un centaine de participants et experts de nombreux pays d’échanger et de mettre en évidence la nécessité d’élaborer des projets de recherches et de coopération internationale (se réferer à ce propos au site http://wwwedu.ge.ch/cptic/prospective/projets/ifip/workarea/dortmund/welcome.html).Plusieurs des experts présents à Dortmund se sont déclarés d’accord de contribuer activement au Workshop de Muenchenwiler.

Trois thématiques prioritaires

En tenant compte des différents contextes décrits ci-dessus, trois thématiques ont été retenues :
e-Education
e-Society
e-Health

Remarquons que ces domaines ne sont pas exclusifs entre eux d’une part et que le fait de les prendre comme prioritaires n’est en aucun cas une limitation de la notion de Société de l’information d’autre part (cf. par exemple les Thèmes proposés par WSIS, les 10 priorités de e-Europe de l’EU, les développements de e-Business, etc.). Il y a cependant une certaine logique à démarrer ce workshop sur ces trois thématiques en fonction des contextes rappelés.

Objectifs du Workshop

Les échanges de ce Workshop ont donc pour objectifs principaux en fonction du contexte :
de faciliter la mise en oeuvre de la Commission ICT et de ses trois groupes de travail e-Education, e-Society et e-Health.
d’élaborer le programme d’une réunion de réflexion au niveau suisse (à prévoir en février 2003 à Gwatt) afin d’améliorer la compréhension et la prise de conscience des enjeux de WSIS.
de mettre en forme une proposition de conférence préparatoire pour WSIS en septembre 2003.
de préparer des projets internationaux qui puissent être hébergés par une institution afin d’en assurer l’exécution sur le moyen terme

Résultats attendus du Workshop

Liés aux objectifs du Workshop, les résultats devraient être respectivement :
Une définition et un plan de travail pour la Commission ICT et chacun de ses groupes de travail avec ce qui est en commun et ce qui est spécifique. La planification à envisager devait comprendre aussi bien les aspects budgétaires et de ressources humaines à mettre en oeuvre que les priorités et l’explicitation de la stratégie des démarches envisagées (rapports, recommandations, collaborations, manifestations, etc.).
Le programme d’une réunion de réflexion au niveau suisse devait donner toutes les informations nécessaires au Comité de la SATW pour donner son accord et lui permettre d’organiser cette manifestation en collaboration avec le groupe qui aura réfléchi à Muenchenwiler et en liaison éventuelle avec d’autres préoccupations propres à la SATW.
La proposition de conférence préparatoire pour WSIS en septembre 2003 devrait détailler tous les aspects d’une telle manifestation. Ce dossier devrait rendre possible à la SATW de contacter les autorités compétentes tant suisses (pays hôte) que de l’IUT pour que cette proposition puisse être prise en compte et en cas d’accord que son organisation soit réalisée.
Des projets internationaux devraient mettre en oeuvre une démarche particulièrement innovante sur l’une ou l’autre des thématiques prioritaires retenues et s’inscrire dans la problématique de WSIS. Les propositions devraient mettre en évidence la manière de garder le caractère international du projet ainsi que la façon d’en assurer l’hébergement sur une période de plusieurs années. Il s’agit par rapport à d’autres actions plus ponctuelles de viser un impact sur la durée.

Raymond Morel
Président de la Commission ICT
(Janvier 2003)

Pour passer de Muenchenwiler à Gwatt,

…puis au Sommet mondial de la société de l’information

Le Sommet mondial de la société de l’information et l’Académie suisse des sciences techniques.

Poser le problème des relations d’une Académie nationale avec un projet de société mondial impose de fixer les cadres de réflexion.

Nommons les acteurs. L’Organisation des Nations-Unies (l’ONU) tout d’abord, ensuite le pays-hôte en 2003 qui sera la Suisse (les pays-hôtes devrait-on dire puisque la Tunisie y jouera un rôle aussi éminent avec son influence sur ce lancement et l’accueil du sommet mondial en 2005), en Suisse diverses agences gouvernementales et non gouvernementales sont associées à certaines étapes de la préparation. Ce sont les offices fédéraux comme celui de la communication, de l’éducation et de la science, enfin, évidemment, le département fédéral des affaires étrangères, et comme principale organisation non gouvernementale (ONG) suisse la SATW, l’Académie suisse des sciences techniques [1]. Cette liste n’est pas exhaustive car comme il s’agit d’un processus évolutif, la géométrie des partenaires et leur nombre évolue continuellement. Une nouvelle commission de la SATW est donc née : la commission ICT qui traite des nouvelles technologies de la communication et de l’information.

Diagramme présentant les entités nationales du premier pays-hôte, les comités de préparation de la position gouvernementale suisse et le cheminement et l’aboutissement de l’information vers les sommets mondiaux de 2003 et 2005.

Une initiative de la SATW

L’Académie suisse des sciences techniques (SATW) a pris l’initiative de mettre sur pied un think-tank qui englobe et explore les thématiques abordées lors du sommet mondial de l’information. Une commission de neuf membres principalement issus du Conseil scientifique (WBR ou Wissenchaftliches Beirat) a invité plusieurs dizaines de spécialistes nationaux et internationaux à se pencher sur les contenus de propositions scientifiques, pédagogiques, ou éthiques. Ces séances trans-disciplinaires ont duré chaque fois deux à trois journées, avec production de positions ou d’actes. L’ensemble s’est inscrit dans une démarche dont la traçabilité et les choix sont transparents grâce aux documents produits.

La SATW dans son rôle de conscience technique de la nation

L’Académie suisse des sciences techniques est l’une des quatre académies suisses. Il lui incombe de s’exprimer lors de choix de société qui sont englobés dans le champ de compétences qu’elle représente. Tel est le cas avec un enjeu aussi profond et important que celui de la société de l’information. La SATW en profite pour réaliser des prestations complexes pour le compte de la Confédération suisse dans son nouveau rôle de mandataire dans cadre de missions gouvernementales limitées dans le temps.

Le cadre de travail de la SATW s’étend de 2002 à 2005 au moins, avec la possibilité pour la SATW de poursuivre une action en profondeur dans le cadre de sa commission ICT (information & communication technologies, nouvelles technologies de l’information) jusqu’en 2009 au moins.

Site internet officiel du cycle de conférences : http://www.itu.int/wsis/

Notes

[1] Un des membres de la SATW est la SVI/FSI (la Fédération Suisse des Organisations d’Informatique) dont fait partie la SI (Société Suisse des Informaticiens)

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