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Synthesis of Forum 2
Monday 4 January 2010
by Raymond Morel
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 Synthèse en français, dann Synthesis auf Deutsch

 

Thème 2 :

Les technologies induisent certaines tendances : mais pourquoi ne pas laisser leurs pilotages aux êtres humains avec leurs besoins de formation ? Qu’est-ce que cela signifie si les technologies sont déphasées par rapport à l’éducation alors que la conduite des évolutions devraient être dirigée par l’éducation ? (leadership : technologies vs éducation)

Modérateur : Johann Sievering

INTERVENTION DE CLOTURE DE LA PHASE I ET TENTATIVE DE SYNTHESE

Merci pour vos contributions au forum 2 phase I qui furent aussi riches que pertinentes.

Dans le couple éducation et pilotage des technologies, lequel induit l’autre ? Ou s’induisent-ils mutuellement ? Quelles sont les implications de ces relations ? Nous avons observé que le libellé de la question a soulevé un débat en lui-même.

Bernard a soulevé le fait que le pilotage du développement des technologies est illusoire, par contre la compréhension du phénomène, par exemple le projet MATURE, est du domaine du souhaitable et qu’elle permet de faire les meilleurs choix aux moments opportuns.

Hanna pose le problème en temps qu’antériorité : qui pilote ? Sont-ce les technologies qui emmènent les programmes d’éductions qui prennent acte d’une réalité ou sont-ce les besoins exprimés via l’éducation qui créent des besoins qui auront des réponses technologiques. Hanna fait remarquer que pour maîtriser cette évolution, il est nécessaire que les responsables aient une compétence pointue.

Charles voit ce couple innovation-société (éducation-technologie) comme un processus circulaire évoluant de manière opportuniste en fonction du contexte, des causes, des finalités et des objectifs. Finalement, l’antériorité et la précédence ne sont pas importantes, c’est le produit des allers-retours entre ces deux pôles qui est essentiel.

Lydia propose de voir l’éducation vs la technologie sous un angle de valeurs sociales, d’intérêts individuels et collectifs. L’important est de préserver les équilibres intra-culturels et éthiques

Ino regarde cette question sous un angle historique et propose un schéma complet permettant de baliser et ainsi mieux comprendre notre présent et d’avoir des informations concrètes pour élaborer des hypothèses sur l’évolution future. Dans ses hypothèse, elle inclut même la possibilité de la disparition de l’école au sens traditionnel : « les bâtiments physiques laisseront place à des agoras numériques ». Nous deviendrons des apprenants à vie (life long learner).

Raymond propose un modèle d’éducation hybride. Nous n’apprendrons plus seulement dans un lieu défini (localisation), mais partout et en tout temps grâce aux technologies embarquées. Raymond propose un modèle basé sur quatre pôles : gestion du changement, du contexte pédagogique et des compétences avec des mesures d’accompagnements et de valorisation. En effet, nous apprenons tous déjà aujourd’hui chaque jour, mais ces acquis « du quotidien » ne sont pas encore reconnus, par exemple les autodidactes ont actuellement grande peine à valoriser leurs savoirs et leurs compétences.

Encore merci à tous pour vos contributions à cette phase I. Si vous avez des remarques ou des compléments à cette synthèse, n’hésitez pas à les poster.

Comme nous en avons parlé à plusieurs reprises nous aimerions qu’entre les contributions des phases des forums et entre les forums eux-mêmes qu’il soit possible de tisser des ponts transversaux. Mais plus vos contributions enrichiront les débats, plus il sera difficile d’avoir une vue d’ensemble. C’est pourquoi je vous propose qu’à chaque fin de vos contributions, vous y ajoutiez quelques mots clés que vous surlignerez en jaune clair, soit dans le texte soit à la fin.

INTERVENTION DE CLOTURE DE LA PHASE II ET TENTATIVE DE SYNTHESE

Nous avons exploré dans le précédent forum les relations entre la technologie et l’éducation. Il existe des relations de causalité entre un système éducatif devant prendre en compte dans son enseignement l’évolution inéluctable de la technologie et des acteurs de cette société, nous, qui bénéficions des propositions élaborées au sein même du système éducatif. Une des questions débattues était : « qui pilote l’évolution de l’autre (technologie / éducation) ? ». Nous en avons conclu que ce pilotage est plutôt de l’ordre d’un co-pilotage probablement basé sur un système opportuniste. La notion de compétence des responsables est clé dans la maîtrise de ce processus. Ce processus étant un des moteurs fondamentaux dans l’évolution de la société, il impacte tous les individus de manière plus ou moins importante. C’est pourquoi, il  est nécessaire d’inclure dans la gouvernance de ces processus les notions d’éthique et de préserver les équilibres intra-culturels sous peine de voir cette relation innovation-société privilégier une seule approche technologique, perdant ainsi sa diversité (l’innovation), et privilégiant un seul groupe social, excluant ainsi tous les autres individus n’y appartenant pas (e-exclusion).

Cette deuxième phase du forum explore les impacts de l’introduction des technologies sur le système éducatif. Les impacts considérés sont les défis, les dangers et les opportunités.

Ino : sur la base de son premier forum, elle relève que l’éducation jour un rôle prépondérant dans le moteur d’évolution et aussi dans la vie de tous les jours. Cette évolution amène à faire des choix et devoir refuser certaines voies plutôt que de « s’accommoder de tout », ce qui permet de dégager les valeurs de la société (le non-choix ne permet pas aux valeurs de s’exprimer) et de garantir une éthique (n’accepter que ce qui est considéré comme positif et constructif selon des critères choisis). Afin d’assurer la diversité, il faut activer les échanges culturels. Pour que chacun puisse s’approprier des technologies, il faut que l’éducation propose des outils cognitifs qui non seulement permettent à tous d’utiliser les technologies, mais en plus permette de développer la créativité : « créativité et maîtrise technique ».  L’élément fédérateur permettant de rendre le tout cohérent est l’ « esprit critique » qui permet en tout temps de vérifier l’adéquation entre ce qui ce qui est, ce qui se fait et ce qui se prévoit.

La citation d’Albert Jacquard « On peut imaginer une société qui nous prépare non pas à être utilisable mais à être capable de création, d’être la source des autres » est représentative de ce débat. La notion d’équilibre entre évolution « statique et dynamique », entre « hier et demain » doit être discutée pour déterminer ce qui doit persister dans le temps (idées qui durent) et ce qui est purement opportuniste) pour cartographier le présent et dessiner la projection dans notre futur.

Raymond : propose les six scénarios sur « l’école et l’avenir de l’école » à l’horizon 10-20 ans dans les pays industrialisés. Ces scenarii permettent d’explorer les voies possibles et nous donnent ainsi les outils pour faire des choix et estimer leurs impacts sur notre futur. Un fait commun est l’accumulation des données et leur mobilité. Comment l’éducation gérera-t-elle cette nouvelle donne ? Nous en avons déjà une prémisse en observant comment Internet (le web) se diffuse dans l’éducation d’aujourd’hui. Pour réussir l’école numérique, lire « les 12 priorités et 70 mesures ».

Alan : explore les limitations que l’on s’impose dans notre système d’éducation. L’innovation est intrinsèque à la société donc la polarité entre innovation et société n’existerait pas. Cependant une polarité entre ce qui est institutionnalisé et ce qui ne l’est pas est présente et pose un problème de reconnaissance de tout ce qui se fait et se crée hors institution, notamment en terme de compétence et d’acquis. Ivan Ilych aborde ce sujet sous l’angle des apprentissages personnels non institutionnels. D’autre part, a notion de « pratique » est un chaînon essentiel dans les relations entre technologie, éducation et pilotage. C’est une des applications concrètes, et donc visibles, entre des « savoir-faire » et des « façons de faire » qui créent les objets et les outils qui prennent place dans nos activités quotidiennes. C’est pourquoi cette notion est si importante : elle impacte toutes nos activités et est ainsi fondamentale. Un exemple est l’intégration des portables dans les classes (chaque élève possédant sa machine). Cet exemple montre l’intérêt, les limites et les dangers d’une évolution technologique et surtout le besoin d’une maîtrise d’utilisation et une éthique.

Hanna : pose la question dans l’utilisation des ordinateurs. « Utilisons-nous ces machines selon nos besoins ou ces machine nous créent-elles leurs propres besoins que nous satisfaisons en nous imposant des activités à leurs demandes ? ». Cette question est en fait très proche de celle posée sur les relations entre technologie et éducation. Mais son champ est plus restreint et plus facilement conceptualisable. Serait-ce un outil possible pour mener notre débat ? Notamment les discussions au niveau du temps de réflexion de plus en plus court que cette accélération nous laisse pour comprendre, utiliser et être créatif. Afin de maîtriser cette vitesse et de donner une visibilité les institutions développent des plans d’études et des certifications. Aurons-nous le temps, l’espace et l’opportunité d’être créatif dans des situations inattendues ?

Encore merci à tous pour vos contributions à cette phase II. Si vous avez des remarques ou des compléments à cette synthèse, n’hésitez pas à les poster.

Mots clés : polarités, certification, Ivan Ilych; institutionnel vs informel, pratique, éducation, technologie, pilotage, apprentissage, limitations, innovation.

INTERVENTION DE CLOTURE DE LA PHASE III ET TENTATIVE DE SYNTHESE

Le forum précédent nous a permis de mettre en évidence les impacts de la technologie dans le domaine de l’éducation. Nous avions relevé qu’il était essentiel «de faire des choix» plutôt que de s’ «accommoder de tout». Attitude qui amène quelque fois à refuser certaines voies, mais permet de conserver une éthique, un équilibre intra-culturel ainsi qu’un esprit critique essentiel à un développement harmonieux et constructif de notre futur.

Dans ce forum, nous avons abordé les aspects pragmatiques de mise en application de l’intégration de la technologie dans l’éducation et les moyens d’y parvenir à court, moyen et long terme.

La notion de responsabilisation des étudiants et des citoyens face aux nouvelles ouvertures proposées par les technologies est clé. En effet, c’est au niveau des utilisateurs des technologies que les actions ont les plus grandes amplitudes, car c’est à ce niveau que finalement les choix de consommation se réalisent. C’est donc là qu’il faut transformer le consommateur en acteur. Le lieu naturel où ces outils d’acteur peuvent s’acquérir est l’école. C’est donc au sein du système éducatif qu’il faut aménager un espace pour préparer les futurs utilisateurs / innovateurs des technologies. Cette préparation peut s’articuler selon les axes de la connaissance générale des technologies, les outils numériques, la compréhension et l’appropriation de l’information. Ces enseignements doivent également permettre la naissance et l’encouragement à la créativité.

L’école numérique peut également jouer un rôle au niveau social en favorisant l’égalité numérique et par là équilibrer les chances de réussite scolaire ainsi que l’intégration inter-culturelle.

Le système éducatif est en train d’évoluer vers une éducation « au long de la vie », c’est-à-dire qu’il devra pouvoir proposer une approche d’éducation continue probablement modulaire pour répondre aux situations individuelles. Il devra également mettre l’accent sur l’information numérique. L’innovation devra également être une composante essentielle permettant aux apprenants ainsi qu’aux enseignants d’être partie prenante dans des processus de changement. Il sera également essentiel que l’éducation informelle soit mieux reconnue et puisse être pleinement complémentaire à l’éducation institutionnelle.

 

Thema 2 :

Technologie ist Trendtreiber: aber warum sind nicht die Menschen mit ihren
Bildungsbedürfnissen am Drücker? Was bedeutet es, wenn die Technologie das Bildungswesen „abhängt“, weil es nachhinkt, statt Schrittmacherfunktion wahrnimmt?

Moderator : Beat Doebli

ICT entwickelt sich auch weiterhin rasend schnell. Die Schule reagiert zum Teil aus guten Gründen nicht sofort auf jeden Technologie-Hype, ist zum Teil aber auch überfordert durch die rasche Entwicklung und die zahlreichen Schulreformen
. Mehrere Stimmen fordern grössere Freiheiten für einzelne Schulen und Lehrpersonen, um innovative Ideen auch umsetzen zu können.

Die Diskutierenden finden es wenig problematisch, wenn einzelne Lehrpersonen der technischen Entwicklung hinterher hinken, solange die Chancengleichheit gewahrt bleibt, die Lernziele trotzdem erreicht werden und sich die Lehrperson dadurch nicht ins Abseits stellt oder ihr Unterricht insgesamt an den Schülerinnen und Schülern vorbeigeht.

Beim technologischen Hinterherhinken der LehrerInnen?-Bildung wird auf von Change Management Prozesse hingewiesen, mit welchen die notwendigen Veränderungen? angestossen und breit verankert werden müssten.

Die Schule hat erstaunlicherweise wenig Einfluss auf die Technologien, die sie selbst nutzt (d.h. Schulen nutzen Programme, die für Büros und nicht für Schulen konzipiert wurden, lassen Schülerinnen und Schüler Tests absolvieren die Büro-ICT-Kompetenzen testen und nutzen Tastaturen, welche nicht zu den kleineren Händen von Kindern passen). Theoretisch könnte die Schule sowohl als Konsumentin von Hard- und Software als auch als Produzentin von Content Einfluss auf schulische ICT nehmen. Beim Content werden die Einzelkämpfer?- und Perfektionismuskultur sowie das aktuelle Urheberrecht als Hindernisse gesehen. Evtl. führt die zunehmende Bedeutung des informellen Lernens hier zu einer Verschiebung der Marktkräfte?

http://www.ict-21.ch/com-ict/IMG/jpg/forum-2-image-1.jpg

http://www.ict-21.ch/com-ict/IMG/jpg/forum-2-image-2.jpg

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