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Synthesis of Forum 6
Wednesday 14 April 2010
by Raymond Morel
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Synthèse en français, dann Synthesis auf Deutsch

 

Thème 6 :

« La globalisation de l’apprentissage (vers l’éducation hybride) »

Modératrice : Vivian Synteta

Phase I et II – Synthèse de la discussion « la globalisation de l’apprentissage »

Dans la première phase de ce forum on a essayé de clarifier le sujet de ce forum. De créer une définition de la «globalisation de l’apprentissage » et de l’ « éducation hybride » et trouver quel est le lien entre le deux s’il y en a un.

Je commence par la phrase d’un de nos interlocuteurs qui a bien mis les choses a leur place par rapport a l’éducation hybride : … L’éducation hybride ne devrait pas être prisonnière des dénominations de « chapelles » (e-learning, blended learning, e-education, ….) mais devrait par son potentiel d’ouverture énorme contribuer à une rénovation des systèmes éducatifs et une implication intense de tous ses acteurs et partenaires dans la société. …

Un autre interlocuteur, précise que « pour le mode hybride, il y a la volonté, l’expérience, la preuve de réussite », et que « sur le plan pédagogique, l’esprit est là ». En plus, avec les MITIC, ca devient plus simple. Mais, il met le point de l’autre côté, sur le système éducatif qui se caractérise par « une volonté de contrôle, de centralisation et d’unification des programmes » et qui n’est pas vraiment cohérent avec l’idée d’une éducation hybride.

Et grâce a une image très complète, ajoutée par un interlocuteur, on a eu assez rapidement la liste des composantes d’une éducation hybride, malheureusement sans trop des commentaires dessous. Voici l’image :

Pour faciliter la lecture j’ai essayé de transformer le schéma en liste. Alors, une typologie du mode hybride doit comprendre:

  • Evaluation
  • Compétences
  • Formel/informelle
  • Acteurs
  • Temps
  • Media
  • Technologies
  • Lieux
  • autres ?

Vers la fin de cette discussion, le nom de Etienne Wenger est mentionné qui est connue par son travail et la création du terme « Communautés des pratiques » (Communities of practice). Ce qui est intéressant pour le thème de notre Forum, et qui démontre la littérature, c’est que l’existence des communautés des enseignants est une variable importante pour le succès d’une reforme pédagogique. Voir Schlager et al.(2002) http://tappedin.org/tappedin/web/papers/2002/TIEvolution.pdf

Pour finir cette première phase, et stimuler la réflexion pour passer a la deuxième phase de ce Forum, je copie les deux conclusions de projet EU MATURE (http://www.mature-ip.eu) que pour moi sont importantes:

  • Organization-driven top-down approaches to technology enhanced learning have largely failed
  • Community-driven bottom-up approaches in the spirit of Web 2.0 have great success

Pendant la deuxième phase de ce forum, qui a duré un peu plus qu’une semaine, on a essayé d’explorer l’impact de la globalisation de l’apprentissage et d’une éducation hybride.

J’ai commence à poser quelques questions pour stimuler la discussion comme les suivants :

  • Est-ce que la globalisation de l’apprentissage change nos cultures ?
  • On devient plutôt citoyens du monde ? Dans ce cas la, comment on préserve nos cultures et on est prêts pour ca?
  • Et la globalisation facilite toujours l’apprentissage ? Il y a des témoignages ?
  • Et si le système éducatif était déjà hybride depuis longtemps ?

En revanche, on a reçu deux vidéos magnifiques qui répondent de leur manière à la troisième question avec une expérience en Inde qui montre comment les bonnes idées dans des régions défavorisées peuvent mettre les lunettes dans nos pays disons développés sourire

Du coup, on a aussi une réponse à la quatrième question car ces deux vidéos sont une preuve vivant que l’éducation hybride est déjà là depuis un bon moment ! Et en plus, dans des endroits qu’on n’imaginait pas…

Voila les deux célèbres vidéos dans les pays en développement : http://edition.cnn.com/video/#/video/world/2009/02/22/sidner.india.slumdog.inspiration.cnn?iref=videosearch,
http://www.ted.com/index.php/talks/sugata_mitra_shows_how_kids_teach_themselves.html

Cette intervention nous a fait penser à nos systèmes éducatifs et la compte rendu n’est pas très optimiste : chez nous, on a numérisé énormément avec tout la logistique que ca emporte sans vraiment « … adapter la pédagogie à un monde toujours plus numérisé et qui nécessite des compétences nouvelles pas seulement décrites dans des documents que l’on hésite à publier (référentiels de compétences) et à appliquer systématiquement ?... » « … On reste dans l’ancien schéma de pensée. On numérise et numérise les outils et le contenu du XXème siècle… »

Et une proposition vient d’un de nos interlocuteurs « …Peut-être, il faudrait des enseignant(e)s qui se rallient, même avec leurs étudiant/e)s, devant le trou dans le mur (The hole in the wall), pour ensemble développer l’enseignement du futur?... » Mais, pour cela, il faudra peut-être donner du temps libre a ce groupe pour avancer dans cette direction.

La grande conclusion alors, est que « La globalisation de l’apprentissage avec l’école passe par là ! »

Et la discussion de cette phase finit avec un lien vers un blog avec le thème « The future of learning » (http://ipg.ict.tno.nl/wordpress/forlic/ ) ou on trouve des discussions hyper-intéressants sur la vision de l’école du futur, les changements et les compétences qu’on aura besoin.

Phase III

Pendant cette dernière phase, qu’on a prolongée encore une fois pour laisser le temps aux gens d’intervenir, on a collecté des propositions. Propositions de mesures à court, moyen et long terme pour s’adapter, accepter et promouvoir la globalisation de l’apprentissage et l’éducation hybride.

Voilà la liste des propositions ou mesures à prendre avec quelques commentaires (ordre pas significative) :

  1. Société (voir les PDF http://www.ict-21.ch/com-ict/IMG/pdf/VLM9_recommandations_091120.pdf)
  • Recommandation : Sur l’e-inclusion page 16
  • Recommandation : Définition des rôles des parents et de l’école page 18

 2. LLL Lifelong Learning

  • Recommandation : Evaluation et certification des acquis page 6
  • Recommandation : Rendre la formation informelle transparente page 8
  • Recommandation : Pérennité du portfolio dans la perspective LLL page 12

 3. Formation

  • Recommandation : Valorisation de la culture des élèves page 1 (On a eu plusieurs commentaires comme un intervenant qui propose de promouvoir la diversité, « et pas simplement au niveau des apparences », et aussi « On aurait pu aborder la question de la globalisation de l’éducation en termes de la défense d’une culture locale face à une éventuelle homogénéisation due à la globalisation ». Un autre dit que « La Suisse a fait preuve, que diverses cultures puissent vivre ensemble en créant des synergies. » et que la solution est « l’intérêt pour les autres cultures et le respect mutuel. » Finalement un interlocuteur résume : « L’intérêt pour les autres cultures ainsi que le respect culturel » (droit de la culture/droit à la culture)
  • Recommandation : Formation en congruence avec les concepts d’apprentissage hybride page 3. On a été plusieurs de dire qu’il faut adapter les pratiques pédagogiques, former les enseignants et adopter une approche réaliste à la détection de travail pour les enseignants (Voir les idées d’un intervenant: http://comict.ycampus.net/mod/forum/discuss.php?d=393 ) Un autre ajoute aussi que LA solution est le renforcement du couple « enseignant-étudiant ».

 4. Modalités (une des propositions est de promouvoir l’autonomie et une autre de prévoir des formes ouvertes de l’éducation)

  • Recommandation : Evolution du Cahier des charges page 23
  • Recommandation : Evolution de la grille horaire des élèves page 24 (par ex : heures scolaires plus souples)
  • Recommandation : Environnements d’apprentissage : adaptation des modalités page 27 (par ex : nouveaux concepts de bâtiments scolaires)

 5. Plans d’étude et contenus (par ex : programmes généraux)

  • Recommandation : Plan d’études et place de l’éducation aux médias page 32

On a été sceptiques par rapport à l’école du futur et comme un interlocuteur a parlé du « cerveau collectif » on s’est demandé « si ca doit s’intégrer formellement dans nos systèmes éducatifs ».

Cette discussion a fini en beauté avec l’ajout des deux vidéos magnifiques qui pour nous qu’on se passionne et s’intéresse pour le monde d’éducation nous donne des forces de continuer. Enjoy !

Tom Wujec: Build a tower, build a team ⇒ the "marshmallow challenge" http://www.ted.com/talks/tom_wujec_build_a_tower.html
Ken Robinson says schools kill creativity http://www.ted.com/index.php/talks/ken_robinson_says_schools_kill_creativity.html

Un grand merci à tous qui ont partagé leurs idées, leurs ressources et leur temps précieux…

Vivian Synteta, moderatrice du Forum 6

 

Thema 6 :

« Globalisierung des Lernens »

Moderator : Heini Trümpy

In der ersten Woche der Laufzeit dieses Forums drehte sich die Diskussion um das Verstaendnis von «Globalisiertem Lernen».

  • Heisst Globalisiertes Lernen Lernen zum Thema Globalisierung?

Also Wissen Aneignen und Verstaendnis entwickeln für Zusammenhaenge unserer komplexen Welt des Handels, des Geldtransfers, der Auslagerung bzw. Verschiebung von Arbeitsplaetzen.

  • Meint Globalisiertes Lernen die Globalisierung des Lernmarktes?

So ist etwa seit Langem ein Markt für MBAs (Master of Business Administration) entstanden, der mit verschiedensten Aspekten um die Gunst potentieller Kundinnen und Kunden wirbt (Zeit, Renommee, Kosten etc.).
Hochschulen stehen unter einem zunehmenden Druck des Wettbewerbs, wer nicht zumindest weltweit unter den ersten Hundert rangiert, hat ein Problem

  • Ist mit Globalisiertem Lernen die Vernetzung mit andern Schulen oder mit andern Lernerinnen und Lernern gemeint?

Der Kontakt zu Gleichgesinnten, Gleichaltrigen oder einfach zu Menschen, die am Gleichen lernen, ist - einen Internetzugang vorausgesetzt - unbeschränkt möglich.

  • Ist Globalisiertes (informelles) Lernen eine kulturelle Gleichschaltung und Einebnung?

Informelles Wissen wird global gleich geschaltet vermittelt. So ist etwa der Handel mit Sendeformaten am Fernsehen ein etabliertes Geschaeft. Allein das Format «Wer wird Millionaer» wird in über hundert Ländern mit nur leichten Modifikationen ausgestrahlt.

  • Kann Lernen Global sein? Oder ist Lernen - besonders im Zeitalter des Konstruktivismus - immer individuell?

Der Zugang zu Wissen, zu Lernmedien ist global - auch hier mit der Einschraenkung des vorausgesetzten Internetzuganges. Die Aneignung, Verarbeitung und Umsetzung dieses Wissens bleibt dem Individuum vorbehalten.
Die Diskussionen in der ersten Woche haben einige der Fragen geklärt, andere blieben unbeantwortet. Zusammenfassend kann ich die Diskussionsergebnisse so schildern:

Begriffsdefinition

Globalisiertes Lernen meint den weltweiten Zugang zu Wissen, Erfahrungen und (digital abgebildeten) Kompetenzen, Lernende können sich mit diesen Inhalten auseinandersetzen. Unbeantwortet blieb in der diskussion allerdings die Frage, ob man von gobalisierten LERNEN sprechen kann. Auch bei globalisiertem Zugang zum Wissen bleibt der Lernprozess selbst als solcher m.E. immer individuell. Vielleicht wäre «Globalisierung des Zugangs zu Lernressourcen» genauer, vermutlich aber zu holprig ...
Globales Lernen hingegen meint Lernen zur Globalisierung, also Auseinandersetzung mit Folgen der weltweiten ökonomischen, ökologischen, kulturellen und sozialen Vernetzung. Dieser zweite Aspekt ist m.E. nicht direkt Gegenstand unserer Diskussionen, er taucht aber immer dann auf, wenn es darum geht, die Folgen weltweiter Lernangebote zu diskutieren.

Chancen bei der Globalisierung des Lernens

Die weltweite - meist kostenlose - Zugaenglichkeit von Wissen ist zweifelsfrei eine grosse Chance für alle. Unabhaengig von geografischen, finanziellen, schichtspezifischen etc. Voraussetzungen können wir auf Lerngegenstaende zugreifen und sie verarbeiten. Insbesondere Entwicklungslaendern bieten sich hier Möglichkeiten, Schulungsangebote aufzubauen, die kostengünstig angeboten werden können.
Durch diesen freien Zugang verändert sich auch das Lernen selbst. Nicht das Aneignen von Wissen ist zentral, sondern die Beurteilung von Informationen: Was ist wahr/falsch, wie kann ich Quellen beurteilen, wer hat welches Interesse an der Verbreitung welcher Informationen. Die Befreiung vom Lehrbuch als alleiniger, quasi sakrosankter Wissensquelle hin zur Beurteilung von Wissen wird als Befreiung, als Fortschritt wahrgenommen.

Kritische Punkte
Wenn die Globalisierung des Lernens oder des Zugangs zu Lernressourcen nicht zu unerwünschten Nebenwirkungen führen soll, gilt es einige Punkte zu beachten.
Lerninhalte transportieren immer auch Werte, Wertungen und damit «heimliche Lehrplaene». Sowohl die (westlichen, gebildeten, meist männlichen und wohlhabenden) Produzenten des Wissens als auch die Nutzenden dieser Angebote sollten sich dieser Frage bewusst sein und ethnozentrische Sichtweisen vermeiden bzw. aufdecken.
Vor Allem bei der Beurteilung der Chancen von Entwicklungslaendern ist zu beachten, dass sich die Zugriffsmöglichkeiten der Menschen aufs Internet noch im unteren einstelligen Prozentbereich befinden.
Detailiertere Informationen dazu: http://www.mediendoku.muc.kobis.de/redaxo/120-0-dr—nadia-kutscher.html
 


... wo noch Antworten ausstehen
Die Frage nach den Chancen der (globalen) Vernetzung der Lernenden und nach der Globalisierung des Lernmarktes blieben unbearbeitet.

In der zweiten Woche greifen wir die Aspekte des Globalisierten Lernens unter dem Blickwinkel der Bedeutung für das Bildungswesen auf. Ich erlaube mir, zwei der oben gestellten Fragen in diese Phase umzuplatzieren:

  • Meint Globalisiertes Lernen
    die Globalisierung des Lernmarktes?

    So ist etwa seit Langem
    ein Markt für MBAs (Master of Business Administration) entstanden, der
    mit verschiedensten Aspekten um die Gunst potentieller Kundinnen und
    Kunden wirbt (Zeit, Renommee, Kosten etc.).
    Hochschulen stehen unter
    einem zunehmenden Druck des Wettbewerbs, wer nicht zumindest weltweit
    unter den ersten Hundert rangiert, hat ein Problem
  • Ist mit Globalisiertem
    Lernen die Vernetzung mit andern Schulen oder mit andern Lernerinnen und
    Lernern gemeint?

    Der Kontakt zu Gleichgesinnten,
    Gleichaltrigen oder einfach zu Menschen, die am Gleichen lernen, ist -
    einen Internetzugang vorausgesetzt - unbeschränkt möglich.
  • In der ersten Diskussionsrunde ist die Frage schon angesprochen worden:
    Was heisst Globalisierung des Lernens für das Bildungswesen in institutioneller Hinsicht aber auch für dessen Repräsentanten auf allen Stufen?
  • Globalisierung des Lernens als Entwicklungschance?
    Können Bildungsinstitutionen oder deren Mitarbeitende einen Beitrag zur «Entwicklung von Bildungschancen für Alle» leisten? Und wenn ja, wie?Für

Für die dritte Woche erlaube ich mir, einige Fragen nochmals aufzugreifen. Hauptfokus sind Empfehlungen für das Bildungswesen. Was kann das Bildungswesen, also die Bildungsinstitutionen und die Bildungspolitik, tun, um die Globalisierung des Lernens zu fördern, überhaupt auf die Globalisierung des Lernens zu reagieren und schliesslich so darauf einzuwirken, dass es den Kindern, den Lernenden hilft, das Leben zu meistern.

  • Reaktion auf die Globalisierung des Lernens:
    Was kann das Bildungswesen tun, um bei uns und in Entwicklungsländern? die Globalisierung des Lernens zu fördern?
  • Schäden? minimieren
    Was müssen wir vorkehren, um «Nebenwirkungen» zu vermeiden oder zu minimieren. Ich denke da etwa an die Diskussion in der ersten Phase zur kulturellen Gleichschaltung oder zum finanziellen und kulturellen Neokolonialismus.
  • Konkrete Vorschläge?
    Welche konkreten Möglichkeiten haben Schulen, Fachhochschulen und Universitäten?, die Globalisierung des Lernens aktiv zu nützen und mit Beiträgen? zu unterstützen?

Abschluss:
Bedauerlicherweise ist die Diskussion im dritten Teil erlahmt, ich versuche deshalb, einige Stichworte zu den von mir gestellten Fragen zu geben, damit vielleicht die Beweggründe sichtbar werden.
Eine konkrete Möglichkeit sehe ich in Partnerschaften zwischen Institutionen verschiedener Länder/Kontinente. Mit der gemeinsamen Entwicklung von Lerneinheiten im weitesten Sinne (Curricula, konkrete Unterrichtsmaterialien etc.) kann die Zusammenarbeit so gestaltet werden, dass die beteiligten Partner ihre jeweiligen Stärken? und Gesichtspunkte einbringen können. Dabei ist darauf zu achten, dass nicht der finanzkräftigere Partner die Entwicklung dominiert.
Ähnliche Ansätze?, allerdings mit dem Fokus auf wissenschaftlicher Exzellenz, werden schon realisiert (etwa die Shanghai lectures der uni Zürich, http://shanghailectures.org)

Heini Trümpy, 27. April 2010