Raymond Morel
4243 days ago
"C’est en lisant Paul Ariès (Wikipédia), rédacteur
en chef du Sarkophage – notamment La simplicité volontaire contre le
mythe de l’abondance -, que j’ai mieux compris les limites qui me
chiffonnaient dans la consommation collaborative. Celle-ci nous est
souvent présentée sous les atours du partage et du don, alors qu’elle
n’en est pas toujours. Le covoiturage et l’autopartage ne sont pas
inspirés par une vision altruiste, comme on l’entend trop souvent. Le
premier moteur du covoiturage et de l’autopartage n’est pas le partage,
mais l’économie. Ce n’est pas sauver la planète qui motive les
covoitureurs et les autopartageurs, mais amoindrir l’impact de la crise
sur leurs finances personnelles, comme le soulignait déjà l’étude 2010
de l’Institut d’aménagement et d’urbanisme d’Ile-de-France (.pdf). Les
utilisateurs de ces services sont d’abord à la recherche de revenus
complémentaires.
La consommation collaborative… c’est encore de la consommation"