"C’est en lisant Paul Ariès (Wikipédia), rédacteur

en chef du Sarkophage – notamment La simplicité volontaire contre le

mythe de l’abondance -, que j’ai mieux compris les limites qui me

chiffonnaient dans la consommation collaborative. Celle-ci nous est

souvent présentée sous les atours du partage et du don, alors qu’elle

n’en est pas toujours. Le covoiturage et l’autopartage ne sont pas

inspirés par une vision altruiste, comme on l’entend trop souvent. Le

premier moteur du covoiturage et de l’autopartage n’est pas le partage,

mais l’économie. Ce n’est pas sauver la planète qui motive les

covoitureurs et les autopartageurs, mais amoindrir l’impact de la crise

sur leurs finances personnelles, comme le soulignait déjà l’étude 2010

de l’Institut d’aménagement et d’urbanisme d’Ile-de-France (.pdf). Les

utilisateurs de ces services sont d’abord à la recherche de revenus

complémentaires.

 

La consommation collaborative… c’est encore de la consommation"

 http://www.internetactu.net/2012/01/12/usages-mesusages/