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Bifurcation de la blockchain ? Phénoménologie de la disruption ? ou le paradoxe de l'entendement qui réclame la raison.

Publié par abonneau le 4 Juillet, 2016 - 00:35  Ars Industrialis

association internationale pour une politique industrielle des technologies de l'esprit

SOMMAIRE

 

1- Résumons les faits lien

a) Le point de vue de Slock.it, Ethereum et de la communauté de la DAO lien

b) Le point de vue des parlementaires et de spécialistes lien

c) AirBnB or not AirBnB ? version calife à la place du … et opportunité lien

d) Les effets lien

e) Alors, que s'est-il passé ? lien

f) Une solution technique ? lien

2- La conjoncture et les États lien

a) Dans le rapport de conjoncture présenté “Fintech 2020 : reprendre l’initiativelien

b) La position du gouvernement français lien

c) La position du Royaume-Uni lien

d) La position de l'opérateur boursier Euronext lien

e) Le Honduras utilise la technologie blockchain pour son cadastre lien

f) L'Estonie lien

g) L'ONU : la confiance vectorisée lien

h) Le Delaware lien

3- LES MODES DE GOUVERNANCE – LE DROIT lien

a) Le point de vue des développeurs lien

b) Point de vue juridique lien

c) La question du devenir du droit (public et privé) se pose de façon imminente lien

d) De fait, réapparaissent les questions de la gouvernance préalable lien

e) Les visées stratégiques lien

4- LE PARADOXE DE L'ENTENDEMENT lien

a) Les questions à propos de l'algorithmie lien

b) L'homme est exclu du processus lien

c) L'homme est exclu … dès lors que les développeurs ont réalisé le code… lien

d) Ensuite se pose la question de l'anonymat lien

e) La déterritorialisation du système, disruption sociétale lien

f) Le concept de maîtrise totale et la réalité de l'art lien

CONCLUSION lien

Annexe lien

Je viens tenter de partager aujourd'hui – le fait mérite d'être relevé – un événement qui mériterait une pause dans l'accélérationnisme 1 en cours : alors que le solstice invite généralement à l'assoupissement estival des rancœurs populaires, favorisant l'instauration de divers paradigmes sociétaux durant cet état cyclique de semi-conscience “enfin” soumise, la question se pose violemment d'interpréter le cataclysme du 17 juin 2016 : s'agit-il d'une phénoménologie de la disruption en cours (témoignant d'une lutte à mort entre organismes rivaux sur le dos ou les épaules de toutes et tous) ou ce geste peut-il engendrer, malgré ou au-delà de lui, une bifurcation salutaire dans la disruption espérée par d'autres, et qui pourrait apporter un soupçon de néguentropie 2.

Je tenterai à partir de cet événement d'élargir le propos aux contextes industriels, sanitaires et de sécurité, sociétaux et individuels, mais aussi d'y introduire le concept de confiance, afin de contribuer à informer sur cette technologie de rupture et d'alimenter un débat tant urgent qu'incontournable sociétalement à l'approche des présidentielles 3.

Je viens tenter de partager aujourd'hui – le fait mérite d'être relevé – un événement qui mériterait une pause dans l'accélérationnisme 1 en cours : alors que le solstice invite généralement à l'assoupissement estival des rancœurs populaires, favorisant l'instauration de divers paradigmes sociétaux durant cet état cyclique de semi-conscience “enfin” soumise, la question se pose violemment d'interpréter le cataclysme du 17 juin 2016 : s'agit-il d'une phénoménologie de la disruption en cours (témoignant d'une lutte à mort entre organismes rivaux sur le dos ou les épaules de toutes et tous) ou ce geste peut-il engendrer, malgré ou au-delà de lui, une bifurcation salutaire dans la disruption espérée par d'autres, et qui pourrait apporter un soupçon de néguentropie 2.

Je tenterai à partir de cet événement d'élargir le propos aux contextes industriels, sanitaires et de sécurité, sociétaux et individuels, mais aussi d'y introduire le concept de confiance, afin de contribuer à informer sur cette technologie de rupture et d'alimenter un débat tant urgent qu'incontournable sociétalement à l'approche des présidentielles 3.