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Nicholas G. Carr

https://fr.wikipedia.org/wiki/Nicholas_G._Carr

 

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Nicholas G. Carr
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Nicholas G. Carr en 2008
Données clés
Naissance 1959
Profession

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Nicholas G. Carr (né en 1959) est un auteur américain qui a publié des livres sur la technologie, les affaires et la culture. Son livre The Shallows: What the Internet is Doing to Our Brains est nommé dans la sélection finale du prix Pulitzer 2011 dans la catégorie General Nonfiction1, et salué par la critique2.

Sommaire

Carrière

Nicholas Carr fait ses études au Dartmouth College et à l'université Harvard. Il commence sa carrière comme executive editor pour la Harvard Business Review3.

IT Doesn't Matter

Carr se fait remarquer à partir de 2003 lorsque sont publiés successivement son article « IT Doesn't Matter »4 dans la Harvard Business Review, et son livre Does IT Matter? Information Technology and the Corrosion of Competitive Advantage aux éditions Harvard Business School Press (le titre des deux publications joue sur les deux acceptions du terme « IT » : comme article défini ou comme acronyme pour Information technology). Dans ces deux publications, qui feront l'objet d'intenses débats, il soutient l'idée que l'importance des technologies de l'information dans le monde des affaires a diminué à mesure que ces dernières devenaient plus communes, standardisées et abordables ; leur usage ne permet plus de bénéficier d'un avantage compétitif réel, ce qui induit de revoir à la baisse les dépenses qui y sont associées, ou au moins de cesser de courir après les innovations technologiques pour elles-mêmes (« Follow, don't lead »). Ces idées furent reprises et critiquées par des grands noms d'industriels du secteur technologique5, issus notamment de Microsoft, Intel, HP et d'autres6,7,8. En 2005, Carr poursuit sa réflexion sur la question en publiant un article intitulé « The End of Corporate Computing » dans la MIT Sloan Management Review, où il explique que dans le futur les entreprises considèreront l'informatique comme un service utilitaire fourni par des prestataires externes.

The Big Switch

Le deuxième livre de Nicholas Carr, The Big Switch: Rewiring the World, From Edison to Google, est publié en janvier 2008 par W. W. Norton. Il examine les conséquences économiques et sociales de l'émergence du cloud par rapport à celles provoquées par l'avènement de l'électricité au XXe siècle.

Le même mois, Carr devient membre du comité de conseil éditorial de l'Encyclopædia Britannica9.

Is Google Making Us Stupid?

Au cours de l'été 2008, The Atlantic publie un article de Carr intitulé « Is Google Making Us Stupid? » en couverture de sa parution annuelle « Idées ». L'article est très critique envers les effets d'Internet sur la connaissance ; il sera très lu et critiqué par les médias et la blogosphère. L'argument principal de Carr est qu'Internet pourrait avoir des effets nuisibles qui diminuent la capacité de concentration et de réflexion des individus. Il écrit ainsi :

« Pour moi, comme pour d'autres, le Net devient un médium universel, le canal pour la plupart des informations qui passe à travers mes yeux, mes oreilles et mon esprit. Les avantages d'un accès instantané à une source d'information si riche sont nombreux, et ils ont été largement décrits et dûment applaudis. « Le parfait souvenir de la mémoire du silicium peut être une aubaine énorme pour la pensée » écrivait Clive Thompson de Wired. Mais cela a un prix. Comme le soulignait le théoricien des médias Marshall McLuhan dans les années 60, les médias ne sont pas un simple lieu passif de transmission d'information. Ils fournissent la matière des pensées, mais il en déterminent aussi le processus. Et ce que le Net semble faire c'est écailler ma capacité de concentration et de réflexion. Mon esprit s'attend désormais à prendre l'information là où le net la distribue: dans un flux rapide et mouvant de particules. J'étais un plongeur dans la mer des mots. Maintenant je glisse sur sa surface comme un homme sur un jet ski10. »

Le livre de Nicholas Carr, The Shallows (juin 2010) développe davantage ses arguments. Proposé pour le prix Pulizer, le livre est traduit dans 17 langues et est cité dans la liste des best-sellers du New-York Times.

Critique du « web 2.0 »

Avec son blog Rough Type, Carr poursuit sa critique des utopies technologiques et en particulier des idéalisations de la production « sociale » de contenu. Il est particulièrement critique envers Wikipédia, dont il dénonce la tendance bureaucratique et réglementaire, qui donne lieu à des réflexes de castes chez les utilisateurs, et les pratiques dont ils usent (notamment celle de supprimer arbitrairement un article11). C'est lui qui en août 2007 inventera le terme de « wikicrats » pour désigner de manière péjorative les administrateurs de Wikipédia12. En 2005 dans un texte intitulé The Amorality of Web 2.0 (« L'amoralité du Web 2.0 »), il critique la qualité des contributions sur des projets comme Wikipédia ou sur les blogs, arguant qu'elle peut avoir un effet négatif sur la société dans son ensemble en se substituant à des alternatives professionnelles plus coûteuses13. En réponse à cette critique, le cofondateur de Wikipédia Jimmy Wales a reconnu que les exemples d'articles cités par Carr étaient « honnêtement très embarrassants » (il s'agissait des articles en langue anglaise consacrés à Bill Gates et à Jane Fonda), et a sollicité des conseils d'améliorations pour améliorer la qualité des articles sur l'encyclopédie en ligne14.

En mai 2007, Carr explique qu'il considère l'importance des pages Wikipédia dans les premiers résultats des moteurs de recherche, comme une domination dangereuse et le signe, au même titre que la réduction du nombre d'acteurs de la recherche sur Internet, qu'émergent ce qu'il appelle des « information plantation » (des « plantations d'information »), c'est-à-dire des points de plus en plus centralisés d'accès à la connaissance, qui gardent la main sur l'essentiel du trafic sur le web et se renforcent eux-mêmes (« on the Internet, the big gets bigger »)15.

Publications

originales en anglais

traductions en français

  • Internet rend-il bête ? : Réapprendre à lire et à penser dans un monde fragmenté [« The Shallows: What the Internet Is Doing to Our Brains »], Robert Laffont, 2011, 320 p. (ISBN 978-2221124437)
  • Remplacer l'humain : Critique de l'automatisation de la société [« The Glass Cage: Automation and Us »], L'Échappée, 2017, 266 p. (ISBN 978-2373090277)

Liens internes

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :

Références

Dans d’autres langues

The Shallows : what the internet is doing to our brains ? - Nicolas CARR

Nicholas carr. La révolution informatique a accouché d'une souris

Publié le 28/07/2004 - 16:53

Pour le journaliste Nicholas Carr, les technologies de l’information ne sont plus aussi décisives pour les entreprises. Une idée qui suscite bien des remous outre-Atlantique.

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Il y a un peu plus d’un an, Nicholas Carr n’était qu’un rédacteur quadra parmi tant d’autres à la Harvard Business Review (HBR). Il s’intéressait aux technologies de l’information (IT) et signait quelques papiers, mais il était aussi peu connu du grand public que la plupart des rédacteurs de sa spécialité. Puis, en mai 2003, il a publié un article de huit pages, simple et sans jargon, intitulé IT Doesn’t Matter [Les technologies de l’information n’ont pas d’importance] dans la HBR. “J’ai pensé que j’allais déclencher un tollé qui durerait une ou deux semaines”, se souvient aujourd’hui le journaliste. Ce qui s’est passé fut stupéfiant, et Carr lui-même n’en revient toujours pas. Toute l’industrie des technologies de l’information, qui génère des milliards de dollars, a pris la mouche et a entrepris de démonter ses arguments. Les directeurs informatiques, les responsables des systèmes informatiques des grandes sociétés ont eu vent de l’affaire et ont demandé à leur secrétaire de leur dénicher le fameux article. Les analystes s’en sont donné à coeur joie. Mais toutes les réfutations ont été réfutées. Du jour au lendemain, Nicholas Carr est devenu l’invité incontournable de toute conférence sur les technologies. En quelques mois, il a développé son article pour en faire un livre intitulé Does IT Matter ? [Les technologies de l’information ont-elles une importance ?], qui est paru en avril 2004 aux éditions Harvard Business School Press. La renommée de Nicholas Carr s’explique en partie par le choix de ses titres percutants. Ainsi, Les technologies de l’information n’ont pas d’importance constitue une terrible menace pour bien des gens. De plus, ses arguments sont simples, forts et subtils à la fois. En fait, il ne nie pas que l’informatique soit assez puissante pour transformer des sociétés et des économies entières. Au contraire, son argumentation part du postulat selon lequel l’informatique est comme le moteur à vapeur, le chemin de fer, le réseau électrique, le télégraphe, le téléphone, le réseau autoroutier et les autres technologies qui se sont avérées révolutionnaires par le passé. Nicholas Carr insiste : l’informatique a beaucoup d’importance. Mais elle peut apparaître comme un outil à double tranchant pour les entreprises, estime-t-il. L’électricité, par exemple, n’a révolutionné la société qu’après avoir perdu son statut de technologie exclusive exploitée par une ou deux usines ici et là pour devenir une infrastructure, omniprésente et utilisée par tous. Elle n’a constitué un avantage stratégique qu’à ses débuts et uniquement pour les quelques firmes qui l’utilisaient de manière spécifique. Mais, après avoir été rendue accessible à toutes les entreprises, elle est devenue un produit de base, un facteur de production, au même titre que les fournitures de bureau ou les matières premières, un coût à gérer plutôt qu’une longueur d’avance sur son adversaire, un risque (en raison des pannes) plutôt qu’un atout. Selon Carr, les matériels et les logiciels informatiques ont subi la même évolution, passant du statut de technologie exclusive à celui d’infrastructure. Par exemple, en 1962, la compagnie d’aviation American Airlines s’est offert un avantage stratégique d’une ou deux décennies avec la mise au point de son propre système de réservation électronique, baptisé Sabre. Mais, au bout de quelque temps, ses concurrents ont imité, puis dépassé ce système. Aujourd’hui, les avantages qu’un système informatique peut procurer à une entreprise sont au mieux éphémères. En d’autres termes, les technologies de l’information ont rejoint les autres technologies révolutionnaires du passé en accédant au statut d’infrastructure, et elles ne font plus la différence. C’est la raison pour laquelle, du point de vue des entreprises particulières, “l’informatique n’a plus d’importance”. Les opposants de Nicholas Carr ne sont pas d’accord. L’informatique n’est pas comparable à l’électricité ou à la machine à vapeur, estiment-ils. Même si, avec le temps, le matériel s’apparente de plus en plus à de la marchandise pure et dure, les logiciels semblent offrir des potentiels d’innovation et de malléabilité infinis, au même titre que la musique ou la poésie. Certes, rétorque Carr, mais ce qui importe, ce n’est pas qu’un petit programmeur débrouillard réussisse encore à sortir un nouveau code révolutionnaire, c’est la rapidité avec laquelle son programme sera plagié par les entreprises rivales. De plus, de nos jours, l’industrie du logiciel n’a absolument rien à voir avec la poésie ou la musique. Nombreuses sont les sociétés qui pestent contre les systèmes onéreux, truffés de bogues et bien trop sophistiqués qu’elles ont acquis à l’époque du tout-Internet et qui, aujourd’hui, essaient de revenir aux logiciels simples et standards que l’on trouve notamment dans les progiciels de gestion intégrés. De plus, les installations sont généralement effectuées par des consultants externes, susceptibles de partager leurs connaissances avec d’autres clients. Assurément Nicholas Carr ne s’enthousiasme guère devant le flot impressionnant de nouvelles technologies qui est sur le point d’inonder le marché - comme les gadgets wifi [sans fil] ou les milliers de puces d’identification par radiofréquence qui rendront intelligents les boîtes d’aspirine, les cols de chemise, les portes de réfrigérateurs et tout le reste. Effectivement, ces inventions sont épatantes, admet-il. Mais, une fois de plus, il s’agit de savoir si ces technologies resteront exclusives ou si elles accéderont au statut d’infrastructure, ce qui semble l’hypothèse la plus probable. Cette question concerne tout un chacun. Puisque l’informatique ne peut plus être source d’avantages stratégiques, Nicholas Carr conseille aux responsables informatiques de consacrer moins d’argent aux centres de données, d’opter pour des équipements moins chers à chaque fois que cela est possible, de suivre leurs concurrents plutôt que d’essayer de leur damer le pion avec des nouveaux systèmes sophistiqués et de se concentrer sur les vulnérabilités de l’informatique - comme les virus et le vol de données - plutôt que sur ses avantages. Il se trouve que c’est justement la stratégie adoptée par les responsables informatiques depuis trois ans, ce qui n’est pas pour déplaire à leurs supérieurs. Peut-être avaient-ils simplement besoin d’un point de vue érudit pour justifier cette nouvelle sobriété. “C’est comme si j’avais vu de la lumière et que j’étais entré”, conclut Nicholas Carr.

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Nicholas Carr

Ce rédacteur de la Harvard Business Review a déclenché, par un article paru en mai 2003, une polémique furieuse. Elle dure encore.

Réponse

La prise de position de Nicholas Carr agace. Robert M. Metcalfe, l’inventeur de l’Ethernet, lui répond dans les colonnes de la Technology Review. S’inquiétant de l’effet dévastateur d’une telle opinion sur les décideurs, “principaux lecteurs de la Harvard Business Review”, M. Metcalfe rappelle, chiffres à l’appui, “pourquoi les technologies de l’information importent aujourd’hui”. Il souligne notamment que la plupart des patrons d’entreprise passent 20 % de leur temps à réfléchir à l’informatique et que 60 % d’entre eux estiment que l’importance stratégique des technologies de l’information ne cesse de croître. A tel point qu’en 2003 les dépenses dans ce secteur ont atteint 1,9 milliard de dollars et qu’en 2004 elles passeront le seuil des 2 milliards. “Et tout cela, malgré Nicholas Carr”, lâche ironiquement Robert Metcalfe.

 

Source

Grande institution de la presse britannique, The Economist, fondé en 1843 par un chapelier écossais, est la bible de tous ceux qui s’intéressent à l’actualité internationale. Ouvertement libéral, il défend généralement le libre-échange, la

[...]

CYBER POWERS vs Digital Ecosystems and Citizen Life (Efficiency - Opportunities - Challenges - Vulnerability - Risks - Foreign Intelligence - Security - Cyberspace (domain of no-law) - Computer Heritage/Perennity ....

.... only chapter 5

 5.  Autres informations importantes – Contacts – Défis _Difficultés

 

Key website:

(1) http://www.bakom.admin.ch/themen/infosociety/00695/index.html?lang=fr

 

(2) http://ec.europa.eu/information_society/digital-agenda/index_en.htm

http://ec.europa.eu/information_society/tl/research/priv_invest/pcp/index_en.htm

 

          (3) ftp://ftp.cordis.europa.eu/pub/fp7/ict/docs/pcp/precommercial-procurement-   of-innovation_en.pdf  

 

(4) Envisioning Digital Europe 2030: Scenarios for ICT in Future Governance and Policy Modelling - GianLuca Misuraca & al. - JRC-IPTS

 

(5) http://ec.europa.eu/digital-agenda/life-and-work/public-services

 

(6) http://inspire.ec.europa.eu/

 

(7) Vers un écosystème d'information ouvert - Commission ICT de la SATW Workshop Démocratie vs e-Démocratie Münchenwiller, 4-5 octobre 2007 - Patrick GENOUD Observatoire technologique http://ot.geneve.ch

(8) Commission ICT de la SATW Workshop “Démocratie vs e-Démocratie” Münchenwiller, 4-5 octobre 2007